Ali Eyal’s artistic practice contemplates the elusive complexity, and at times nightmarish absurdity, of this world, in which our lives, stories and desires are inexorably entangled. Rooted in childhood memories, his polychromatic fabulations negotiate harrowing events that unfolded in his hometown of Baghdad, particularly following the devastating 2003 American-led invasion of Iraq, one of the most flagrant examples of neo-colonialism in recent history. Lodged deeply into the unconscious—in the head’s dusk, straddling that fertile zone between waking and sleep—his work is ultimately about perseverance, an insistence on bringing to public awareness narratives that have been concealed or suppressed.
Dans sa pratique artistique, Ali Eyal médite sur l’insaisissable et parfois cauchemardesque complexité de ce monde dans lequel nos vies, nos récits et nos désirs sont inexorablement enchevêtrés. Enracinées dans ses souvenirs d’enfance, ses fabulations polychromatiques évoquent des événements terribles survenus dans sa ville, Bagdad, en particulier après l’invasion dévastatrice de l’Iraq, menée par les États-Unis en 2003, l’un des plus flagrants exemples de néo-colonialisme dans l’histoire récente. Logé profondément dans l’inconscient – au crépuscule de la tête, à cheval sur cette zone fertile entre l’éveil et le sommeil –, son travail a ultimement pour sujet la persévérance, une insistance à sensibiliser le public à des récits qui ont été occultés ou supprimés.
