A Co-Presentation with NAC Dance and Series Dance 10/ODD

BODY AS ARCHIVE

In Black vernacular dance and music, improvisation is composition.

For movement-based artist Justine A. Chambers, choreography and dance is a living archive, and The Brutal Joy is an act of preservation. The work is the final statement of her Heirloom Suite series of performances that activates Black line dance and Black style as embodied thought, reverie, and devotion to Black-living. Black Dandyism is a practice of self-determination through clothing and style. In a custom-made suit of waxed-cotton, Chambers meets the world, embodying the understanding of Blackness as an unrelenting performance of self. Each gesture imprints a trace, a scar on the suit, acting as witness and archivist. Together with Mauricio Pauly (sound) and James Proudfoot (lights), she co-authors a structured improvision using the compositional forms of The Electric Slide: an 18 step, 4-wall line dance.

Concept, Choreography and Performance: Justine A. Chambers

Lighting Design and Performance: James Proudfoot

Sound Design and Performance: Mauricio Pauly

Dramaturgy: Vanessa (VK) Kwan

Costume Design: Cassandra Bailey of Old Fashioned Standards

Production Management: Kaia Shukin

This project was made possible with the support of PERICULUM. Fondation pour l’art contemporain | Foundation for Contemporary Art. The Brutal Joy is supported by The Canada Council for the Arts and the Candance Network Creation Fund.

Une coprésentation entre DANSE CNA et SERIE DANSE 10 / ODD

LE CORPS COMME ARCHIVE

Dans les danses et les musiques vernaculaires noires, l’improvisation fait partie intégrante de la composition.

Pour l’artiste de mouvement Justine A. Chambers, la chorégraphie est une archive vivante, et The Brutal Joy un acte de conservation. Cette œuvre est le dernier volet de sa série de performances Heirloom Suite, qui matérialise la danse en ligne et le style noirs comme incarnation de la pensée, rêverie et hommage à l’expérience noire. Le dandysme noir est une pratique d’autodétermination qui s’exprime par l’habillement et le style. Vêtue d’un costume en coton ciré fait sur mesure, Justine A. Chambers part à la rencontre du monde, incarnant sa vision de l’identité noire comme un acte de performance constant. Chaque geste laisse une marque, une cicatrice sur le costume, en guise de témoignage et d’archive. Accompagnée de Mauricio Pauly (son) et de James Proudfoot (lumières), elle cosigne une improvisation structurée en s’appuyant sur les formes de composition de l’Electric Slide, une danse en ligne à 4 murs et 18 comptes.